Les frappes menées par les pays de la coalition « anti – EI » dans la nuit du 18 au 19 juillet ont atteint des civils innocents.
Plusieurs dizaines de villageois des environs de Manbij, à 100 kilomètres au nord-est d’Alep, ont été tués. Selon l’Observatoire syrien des droits de l’homme (OSDH), les bombardements ont fait 56 morts civils, dont 11 enfants. A mesure des déblaiements, le bilan s’alourdit et atteint plus de 200 morts selon les autorités locales.
Face à la gravité de cette bavure, l’opposition syrienne a demandé à la coalition internationale de suspendre ses frappes ainsi qu’une enquête approfondie.
L’UOIF demeure extrêmement préoccupée par la situation de « bouclier humain » que vivent les civils syriens.
Durement éprouvés par les frappes du régime syrien et de son allié russe et par la barbarie de Daesh, les civils syriens ne peuvent pas être les dommages collatéraux de la coalition anti-EI.
L’UOIF espère que l’enquête diligentée permettra de mieux comprendre les causes de cette bavure qualifiée comme la plus importante depuis le début de l’action de la coalition.
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C’est un crimes contre l’humanité