Dans son obsession des lumières médiatiques qui l’ont fuit depuis mai 2017, Manuel Valls ne cesse d’inventer des formules aussi tapageuses que ridicules.
 
Après son insulte, assumée et réitérée, à l’encontre de l’islam et des musulmans de France, les qualifiant de problèmes pour leur pays, le voilà qui récidive en logeant à la même enseigne terrorisme, attentats, islamisme et UOIF.
 
Et tout ceci, à le croire, dans un élan de générosité pour « aider les musulmans de France », comme s’ils l’en avaient supplié.
 
Manuel Valls aurait pu tenir  un discours un minimum crédible s’il avait cherché à éviter les amalgames grossiers et les mises à l’index sans fondements.
 
Encore une fois, nous rappelons que les musulmans de France vivent leur foi dans la paix et la sérénité et que leurs fédérations représentatives œuvrent sans relâche en faveur du vivre-ensemble, de la fraternité et du bien-être de tous, et qu’elles ont à cœur de défendre loyalement notre devise républicaine régulièrement dévoyée et hystérisée.
 
Nous rappelons également que l’UOIF, rebaptisée  « Musulmans de France », a été invitée, comme fédération représentative du culte musulman, à toutes les instances de dialogue installées auprès du premier ministre Manuel Valls, et a contribué ainsi, avec plus d’une trentaine de ses membres, aux travaux et aux ateliers alors mis en place. L’UOIF, interlocuteur du gouvernement Valls, a fourni des productions remarquées sur les divers thèmes traités notamment celui de la « lutte contre la radicalisation ».
 
L’Islam de France est un sujet sérieux. Il ne doit pas servir de caisse de résonance médiatique à des politiciens en manque de reconnaissance.
 

À défaut d’être fécond pour le progrès et la prospérité de la France, Manuel Valls en est réduit à tenter de jeter l’anathème sur les citoyens de confession musulmane et sur leurs représentants. Il sera tout à son honneur de se ressaisir et de donner fin à cette démarche peu glorieuse, sans nuances et sans avenir.

Musulmans de France,
La Courneuve, le 28 novembre 2017.