L’heureux invité tant attendu est parmi nous. Il nous tiendra compagnie pendant un mois dans une ambiance de miséricorde et de paix intérieure pour qui veut ouvrir son cœur à la Parole de Dieu. C’est ainsi que se manifeste la grâce de Dieu dans des moments et/ou endroits qu’Il a privilégiés comme ces jours bénis de Ramadan. Ne passons pas alors à côté de l’essentiel !
Ainsi, pour bien profiter de tous les bienfaits de ce mois et vivre l’intensité de la foi dans la proximité du Miséricordieux, il faut au préalable comprendre le sens du jeûne et l’ultime finalité recherchée à travers ce pilier de l’islam.
Le noble Coran fixe le cap dès la première injonction de jeûner : « Ô les croyants ! On vous a prescrit aS-Siyâm (le jeûne) comme on l’a prescrit à ceux d’avant vous, ainsi atteindrez-vous la piété. ». L’ultime finalité est en ne peut plus claire : atteindre la piété. Mais alors, cette pratique cultuelle n’est que le moyen pour atteindre un objectif encore plus noble. Un moyen pour s’élever spirituellement, vivre dans la proximité du Très Haut, réformer son être, œuvrer dans le bien, résister au mal, se recentrer sur l’essentiel et rayonner autour de soi. C’est celle-là la piété dont il est question. Une piété qui émane d’un cœur sain qui aime Dieu et qui ne porte de haine pour personne.
Le temps passe très vite et cette occasion ne se renouvellera pas avant un an … pour ceux qui seront encore de ce monde. Un sage ne laisserait pas filer une telle opportunité pour puiser de tous ses bienfaits. Durant ce mois béni, une multitude de bonnes œuvres sont à portée de main du croyant cherchant la piété : le jeûne, les prières nocturnes, le souvenir de Dieu, la lecture et la méditation du Coran, les invocations, les aumônes, les visites familiales et j’en passe. Mieux que cela, Dieu nous a assuré les conditions optimales pour la réalisation de tous ces actes d’adoration. Le prophète bien-aimé ne nous enseigne-t-il pas que durant le mois béni de Ramadan, les portes du paradis sont ouvertes, les portes de l’enfer fermées et les diables enchaînés ?
C’est pour toutes ces raisons que le prophète bien-aimé s’étonne au sujet d’une personne qui laisse passer le mois de Ramadan sans que Dieu ne lui pardonne. Celui-ci aura raté malheureusement l’ultime finalité du jeûne.
Que Dieu nous préserve de l’insouciance, illumine nos cœurs et éveille nos consciences pour atteindre la piété.
K.M.