Après quatre mois de détention secrète, le président Mohamed Morsi, premier président égyptien démocratiquement élu, vient d’être différé par ses geôliers devant un tribunal de circonstance.
Cette mascarade et le renvoi précipité du procès, démontrent, si besoin était, le ridicule de la junte militaire qui gouverne l’Egypte par les armes et dans un bain de sang.
Elle témoigne du bafouement flagrant de la volonté du peuple égyptien.
L’UOIF dénonce encore une fois l’état de non droit qui règne en Égypte et qui enfreint le peuple Egyptien dans sa lutte vers la démocratie, le droit et la légitimité.
Elle appelle les états démocratiques du monde, et la France en particulier, pays de la Révolution et des droits de l’homme, à se ranger du côté du peuple égyptien, à qualifier les putschistes de ce qu’ils sont et à prendre, avec courage, les dispositions qui s’imposent à leur égard.
L’Union des Organisations Islamiques de France,
La Courneuve, le lundi 4 novembre 2013