Une des finalités de la jurisprudence musulmane (fiqh ou droit musulman) est la préservation des biens des personnes et leur ressources propres. Ainsi, il n’est pas autorisé à une personne de gaspiller son argent ou le dépenser d’une manière dispendieuse. De même, payer de son argent pour des biens ou des services sans aucune assurance de recevoir ce bien est prohibé.
Toutefois, se pose la question des assurances que les musulmans doivent contracter pour faire face aux accidents de la vie et dont certaines sont obligatoires en France et en Europe.
Les études et publications des différents conseils religieux à travers le monde musulman différencie entre deux types d’assurances : les assurances dites de « type coopérative ou mutualiste », basées sur le principe de répartition des bénéfices ou les pertes qui sont permises et les assurances dites de « type commercial », qui posent question et qui sont en vigueur en Europe.
Ainsi, en l’absence d’alternatives islamiques (assurance coopérative) et vu la difficulté de trouver ce type d’assurance, il devient permis de contracter des assurances commerciales dans les situations suivantes et d’autres similaires :
Le cas de l’assurance-vie n’a pas été tranché et reste à l’étude du fait qu’il revêt différentes formes à analyser.