Un pseudo tribunal égyptien vient de confirmer, ce mardi, la peine de mort prononcée en avril dernier à l’encontre du Président Mohammed Morsi et de 16 autres grands dignitaires égyptiens.
L’UOIF est horrifiée de voir se répéter ces sentences infâmes en Égypte sans la moindre réaction d’indignation et de refus.
L’UOIF rappelle que depuis le coup d’Etat de l’armée le 3 juillet 2013, des centaines de personnes ont été condamnées à mort lors de procès de masse expéditifs, qualifiés par l’ONU de «sans précédent dans l’histoire récente» du monde.
L’UOIF condamne le silence de la communauté internationale et des responsables politiques qui, par leur silence complice, légitiment un coup d’Etat militaire et assoient une dictature.
La France, à travers le président François Hollande et le gouvernement, et l’Europe doivent prendre leurs responsabilités et s’élèver contre ces procès de masse qui visent à abattre toute opposition en Égypte et plonger des dizaines de milliers de familles dans la peur et l’abondon.