Dans son ordonnance du vendredi 26 août 2016, le Conseil d’Etat suspend l’arrêté du maire de Villenuve-Loubet (Alpes-maritimes) dit « anti-burkini » et qui interdisait l’accès des plages publiques aux citoyennes portant la dite tenue.
L’ordonnance précise notamment que « l’arrêté litigieux a (…) porté une atteinte grave et manifestement illégale aux libertés fondamentales que sont la liberté d’aller et venir, la liberté de conscience et la liberté personnelle ».
L’UOIF se réjouit de la décision du Conseil d’Etat qui rappelle le droit, dans ses fondements et dans ses valeurs, et qui, de ce fait, considère que les arrêtés municipaux similaires ne sont pas justifiés.
L’UOIF espère que l’affaire s’en arrête là et que les maires et les hommes et femmes politiques ne reviennent pas à la charge sous de faux prétextes, notamment celui de l’atteinte à l’ordre public qui n’a été vérifié nulle part.
L’UOIF espère que la campagne électorale présidentielle portera sur les vrais problèmes qui préoccupent les français et non sur des alibis qui cherchent à voiler la réalité et à prendre la communauté musulmane pour bouc émissaire.
Alors que certains appellent à préparer un texte en faveur de l’interdiction du cette tenue de bain sur tout le territoire national, l’UOIF appelle les responsables des formations politiques ainsi que les élus au discernement et à éviter à la France de sombrer dans des polémiques fratricides.
L’UOIF exprime tout son soutien aux victimes qui ont subit une injustice doublée de verbalisations humiliantes. Cette décision de la plus haute juridiction administrative conforte la confiance des citoyens de confession musulmane en la justice de notre pays, l’attachement aux valeurs républicaines dont particulièrement, la liberté, l’égalité et la fraternité.
1 Comment
c’est très bien ….et les autres ….??
merci