Un tribunal égyptien a requis, ce lundi, la peine de mort contre 683 opposants au régime instauré suite au coup d’état militaire qui a eu lieu en Egypte le 3 juillet 2013.
Les condamnés sont accusés d’avoir participé à des manifestations le jour du massacre de Rabaa Al Adawiya au Caire, qui avait conduit à l’assassinat de plus de 1200 manifestants.
Outrée par cette nouvelle décision qui en dit long sur l’indépendance du système judiciaire et de la situation des libertés en Egypte, l’Union des Organisations Islamiques de France ne peut que la condamner et la dénoncer de la façon la plus ferme.
L’UOIF rappelle l’extrême gravité de ces prétendus procès qui visent à éliminerdélibérément des hommes et des femmes en raison de leurs opinions politiques et à faire de la peine de mort l’outil d’un totalitarisme qui ne cesse de prendre forme.
L’UOIF appelle le président de la République, le gouvernement français et la communauté internationale à sortir du silence complice et à agir de façon vigoureuse et efficace contre ces condamnations en groupe qui sont le témoignage le plus criant du bafouement répété des droits les plus élémentaires de la personne en Egypte.
Le 29 Avril 2014,
L’Union des Organisations Islamiques de France