A Khan Cheikhoun (nord-ouest de la Syrie), plus de cent personnes, dont des enfants, ont été tuées dans un bombardement aérien émettant du gaz toxique,ce mardi 5 avril. Environ 400 autres personnes ont été asphyxiées, selon l’Union des organisations de secours et soins médicaux (UOSSM).
L’UOIF condamne avec la plus grande fermeté cet acte barbare.
Malheureusement, le régime syrien n’en est pas à sa première attaque avec des armes chimiques et encore une fois nous déplorons l’impunité dont jouit Bachar Al Assad qui martyrise son peuple.
De plus, l’hôpital Al-Rahma de Khan Cheikhoun, le seul en fonction dans cette ville, a aussi été ciblé. Les équipes de secours ont du évacuer les blessés dans d’autres villes dans un contexte de crise et de panique générale suite aux respirations toxiques.
Malgré la condamnation internationale, dont celle de l’ONU, les prises de paroles ne suffisent pas à mettre fin à ces atrocités quotidiennes.
L’UOIF appelle la communauté internationale à sanctionner durement le régime syrien et à déployer les plus grands moyens pour protéger cette population dont les enfants n’ont connu que la guerre, la mort et la souffrance. Il en va de l’avenir de la région déjà le théâtre d’autres drames.
L’UOIF espère que la réunion extraordinaire du Conseil de sécurité des Nations unies ce mercredi prendra les décisions courageuses que commandent les engagements internationaux et la morale.