La ville de syrienne de Madaya est assiégée par les forces gouvernementales du régime syrien depuis plusieurs mois empêchant toute entrée de l’aide humanitaire.
40 000 personnes, des civils, n’ont plus de quoi se nourrir depuis plusieurs semaines et déjà 31 personnes sont mortes de faim. Ce bilan risque de s’alourdir très vite, de jour en jour.
La France a exprimé son indignation à travers les déclarations du porte-parole du Minsitère des Affaires Etrangères évoquant une situation « insoutenable et inacceptable ».
Par ailleurs, « La France appelle à la levée immédiate de ce siège et à l’accès d’urgence de l’aide humanitaire à Madaya et à toutes les zones assiégées en Syrie, conformément aux résolutions 2254 et 2258 du conseil de sécurité des Nations unies », a déclaré le porte-parole du Quai d’Orsay.
Pawel Krzysiek, porte-parole du Comité international de la Croix-Rouge (CICR), qui est entré à Madaya en octobre dernier témoigne du fait que «les gens sont depuis trop longtemps privés des aliments de base, des médicaments de base, sans électricité ni eau… J’ai réellement vu la faim dans leurs yeux».
Le régime syrien viole une fois de plus toutes les résolutions de l’ONU ainsi que toutes les conventions internationales qui protègent les civils lors des conflits en interdisant, entre autres, tout blocage de l’aide humanitaire.
Cette situation n’est malheureusement pas la première et les désastres humanitaires se succèdent.
L’UOIF appelle l’Union Européenne et l’ONU à intervenir en urgence pour permettre un couloir humanitaire sans délai. De nombreux enfants, des femmes et des personnes âgées sont dans une très grande vulnérabilité.
L’UOIF appelle toutes les personnes éprises de justice à dénoncer la situation tragique que vit le peuple syrien et à se mobiliser pour sauver l’humanité qui meurt de faim à Madaya.
L’UOIF appelle les musulmans de France à soutenir l’action des associations humanitaires notamment Syria Charity qui œuvrent en Syrie.
Union des Organisations Islamiques de France,
La Courneuve, le 6 janvier 2016.